J’ai renversé un verre d’eau sur mon portable. Le roman a été submergé. J’attends que les eaux se retirent avant de le redémarrer dans quelques jours, en espérant que les composantes électroniques n’auront pas été affectées. Mon manuscrit est dans le nuage, heureusement, fluctuant comme ces légers voiles blancs qui s’effilochent dans le ciel bleu aujourd’hui. Je songe à assumer l’autofiction jusqu’au « je » et à sabrer dans le volume des fractales, n’en retenant qu’une sur trois. Ça devrait suffire pour qu’émerge l’hologramme de la fleur de vie, matrice de l’unité rythmique.
Chantier d’écriture de ©La rose des temps
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